On s’accorde aujourd’hui à l’unanimité sur le principe suivant : l’Information jeunesse est un enjeu essentiel mais complexe! Essentiel, parce que le quotidien des jeunes est le premier affecté par les changements d’une société : insertion, orientation mobilité, … Complexe, parce que l’information ne cesse de se démultiplier, en nombre, en support.
Parce qu’une commune disposerait déjà d’infrastructures
Une structure information jeunesse ne remplace aucune autre structure, elle centralise, relaie tout ce qu’il faut savoir dans une ville. Cet espace « Ressource » unique repère les autres acteurs et impulse une dynamique de territoire. C’est le premier échelon indispensable d’une politique jeunesse. C’est donc une offre de service pour une collectivité, au-delà d’un simple prestataire d’activités. L’IJ s’adresse qui plus est à tous les publics : jeunes, parents, professionnels. Et ce, avec une approche globale des parcours, une réponse à des demandes de toute nature.
Parce qu’un label d’Etat serait contraignant ?
Le label est un critère de qualité qui offre de nombreuses garanties. La professionnalisation est gratuite, reconnue et spécifique aux besoins des personnels, tout comme la formation continue dispensée. Les structures bénéficient d’un accompagnement personnalisé, d’outils et des services du réseau, par le biais d’une coordination efficace impulsée par l’Etat et différents acteurs (CIDJ, DRJSCS, CIJ, ADIJ, DDCS). Le label est le gage d’une culture d’observatoire des besoins des jeunes grâce à la mise à disposition d’analyses statistiques, de savoir-faire et de pratiques professionnelles.
Le label IJ est bien un réseau de professionnel expérimenté pour informer les jeunes à partir de leur besoins, de leur spécificités et des problématiques sociales actuelles. Premiers échelons locales de proximité, les structures informations jeunesses, constituent ainsi le centre névralgique d’une politique jeunesse.
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